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Bonjour, c’est l’équipe de Kometa. Cela fait des mois que l’on y travaille. Alors que l’actualité russe dépasse la fiction avec la mort du patron de Wagner dans un crash, vous pouvez depuis ce matin commander ici le premier numéro de notre revue qui se tourne vers l’Est pour comprendre le monde.

Si vous nous rejoignez tout juste ou que vous avez vu passer notre comète trop vite dans nos précédentes newsletters, on vous raconte pourquoi on a envie (et besoin) de vous embarquer avec nous dans cette aventure éditoriale. Et si vous aimez le projet, transférez cet email à vos proches!


Découvrez notre histoire et commandez maintenant Kometa

Une réunion de l'équipe en présentiel, en février 2023 à Renens, près de Lausanne. DR

Parce qu’on aime les histoires et que toute histoire a un début, on vous raconte le nôtre. Kometa est née au bord du lac, à Genève. Alors que l’actualité en continu de l’invasion russe de l’Ukraine débordait de chiffres dramatiques – le nombre de morts, de bombes, de drones –, deux journalistes réalisent qu’ils sont à l’ouest. Serge Michel raconte à Léna Mauger la vie d’Olga, la réfugiée ukrainienne veuve et retraitée qu’il a accueillie à la maison. Elle est née dans les années 1950 dans le Donbass, près de la frontière entre la République soviétique d’Ukraine et la République soviétique de Russie. Elle a un jumeau, né 20 minutes plus tard. L’officier d’état civil hésite. Il va donner à Olga un passeport ukrainien, et à son frère un passeport russe. 

La guerre entre ces deux pays se joue là, maintenant, sur le continent. Serge a travaillé comme reporter en Russie, en Ukraine, en Iran et dans le Caucase. Léna a multiplié les reportages en Géorgie, en Roumanie, en Estonie, Russie, jusqu’au Japon. Et pourtant, tout les interroge. Le besoin de se tourner vers l’Est devient évident. Et urgent. Notre comète s’est fabriquée en moins d’un an, principalement à distance, grâce aux réseaux qui relient nos écrans.

Marseille, Paris, Lille, Florence, Genève

A Marseille, Léna Mauger imagine des reportages littéraires au long cours et des échanges épistolaires entre autrices et auteurs de l’Est et de l’Ouest, pour faire entendre d’autres voix. A Lille, Haydée Sabéran travaille leurs textes comme s’ils étaient de l’or. Des écrivains, des chercheurs, rappellent qu’avant cette guerre, il y a eu la Tchétchénie, la Géorgie, la Syrie, la Crimée, le Donbass, et qu’elle bouleverse nos boussoles pour les décennies à venir.

A Paris, Perrine Daubas, spécialisée dans le développement de médias et d’ONG, réfléchit à la manière de soutenir ces autrices et des auteurs menacés ou en exil. Perrine connaît la presse, le mécénat, la photo. Ce qui l’anime, c’est l’envie de comprendre ce qui se passe, mais aussi de découvrir cette zone à travers des idées, des livres, des films, de la musique.

La mémoire de l'époque

Pendant que Serge lance les recherches de fonds pour permettre les premières étapes du projet, le photographe Paolo Woods, à Florence, en Italie, rêve d’une revue qui croise les approches visuelles et permet à des photographes de raconter au long cours leur pays de l’intérieur. A Paris, les directrices artistiques Catherine Barluet et Julie Lecœur veulent un bel objet, pour garder la mémoire de l’époque. Et parce qu’aujourd’hui, une revue imprimée vendue en librairie en France, en Suisse et en Belgique ne s’adresse pas au plus grand nombre, Grégory Rozières à Paris et Karen Tschanz à Genève ont passé des jours et des nuits à penser une version en ligne, également accessible dans la langue d’origine des autrices et auteurs.

Une des nombreuses «visios» des cinq fondateurs, Serge, Léna, Grégory, Perrine et Paolo. DR

Dire l'indicible

Au fil des mois, l’équipe s’est agrandie, chacun y a mis sa patte, ses rêves de revue, de site, de hors-série, d’événements. L’équipe de Médianes nous a apporté ses lumières, Melina Ferrante-Giovannoni son organisation, Pauline Legros son expérience de la collecte de fonds, Anna Shpakova de la photo, Ann-Marie des réseaux sociaux (impossible de citer tout le monde!). Nos amis disaient: «c’est vraiment courageux de lancer un journal!» Mais non, les courageux, ce sont les gens que l’on publie. Des écrivains, des poètes qui se dressent pour dire l’indicible. Des photographes qui résistent et prennent tous les risques pour montrer le vrai visage des dictatures. Nous sommes fiers de les publier. Et si nous les publions, c’est pour que leurs lignes soient lues, leurs voix entendues, partagées. Notre premier numéro est parti à l’impression. Il n’est peut-être pas parfait, mais il ressemble à la revue dont on avait envie (et besoin). Depuis ce matin, vous pouvez commander Kometa #1 et contribuer à financer les suivants en vous abonnant. Cette histoire est maintenant entre vos mains. Merci !

L’équipe de Kometa

A propos de Kometa

À l’origine de Kometa, une envie: comprendre le monde en allant voir là où il bouge. On ironise parfois sur ces Américains qui ne savent pas placer Paris ou Bruxelles sur une carte d’Europe, mais l’invasion russe de l'Ukraine a révélé notre méconnaissance d’une partie entière de notre continent.

Tous les trois mois dans une belle revue papier de 208 pages, chaque semaine dans ses newsletters et tous les jours sur son site, Kometa propose des grands récits littéraires, des photos d’auteurs et des débats d'idées pour saisir ce que nous n’avons pas vu se lever à l’Est. En révéler la richesse, les talents et l’incroyable complexité.

L'agenda

11 octobre

En librairie

Le premier numéro, une fois imprimé, sera distribué dans les librairies de France, de Suisse et de Belgique. Date de mise en vente: le 11 octobre. Si vous le commandez en ligne, il pourrait arriver un peu plus tôt ;-)


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