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Bonjour, c'est Kometa. Cette semaine, une nouvelle rubrique sur notre site: «Perspectives». Impérialiste, la culture russe? Une seule question, mais plusieurs réponses.

Oui, répond l'historienne kazakhe Botakoz Kassymbekova, qui garde le souvenir des violences subies dans son pays.

Le traducteur français André Markowicz, lui, estime que la guerre en Ukraine pousse à trop simplifier les choses.

Cette semaine aussi, en avant-première: la couverture de notre deuxième numéro, en librairie le 24 janvier.

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Kometa ouvre des perspectives

Nettoyage de la statue de Pouchkine à Saint-Pétersbourg | © Alexander Demianchuk/TASS/Sipa USA/SIPA

En Ukraine, les statues de Pouchkine ont été taguées, voire déboulonnées. En Russie, on les nettoie. Et quand l'armée de Poutine a conquis Kherson, elle s'est empressée d'afficher un peu partout dans la ville occupée des portraits à l'effigie du grand poète.

Autant de manières, de part et d'autre de la frontière, au gré des événements, de voir le patrimoine culturel russe en pleine guerre.

Mais la culture russe est-elle impérialiste? C'est la question posée par le n°1 de Kometa dans sa rubrique «Perspectives», qui fait son entrée sur le site cette semaine. Dès son premier numéro, Kometa a voulu varier les regards autour d'une même question de fond. En sollicitant des chercheurs, des écrivains, des scientifiques, des artistes, «Perspectives» multiplie les angles d'approche et prend le temps de comprendre, en évitant de tomber dans une seule vision des choses.

Premier angle d'approche, celui d'une historienne kazakhe, spécialiste des marges de l'Empire russe et de l'URSS: Botakoz Kassymbekova. Le pouvoir de Moscou «utilisait Pouchkine pour effacer notre culture», se souvient-elle. Un entretien qui permet de mieux prendre en compte le point de vue, longtemps marginalisé, des peuples voisins de la Russie de Nicolas II, de Staline ou de Poutine.

Deuxième mise en perspective, celle d'un traducteur et poète: André Markowicz, auteur de Et si l'Ukraine libérait la Russie? (Seuil, 2022) fustige ceux qui assimilent la culture russe à la politique de Poutine et appelle à refuser les simplifications suscitées par la guerre. Pour lui, la complexité du monde et des textes est même «l'une des victimes essentielles» du conflit en Ukraine.

Et ce n'est pas tout. A découvrir demain sur Kometa, le regard d'Alexander Etkind. Cet historien russe, qui a quitté son pays en 2000, décèle les traces d'une pensée coloniale dans la littérature russe du XIXe siècle. Autant de perspectives qui montrent qu'à l'Est, les manières de voir le monde et l'histoire bougent.


En couverture : Liaisons dangereuses

Les rotatives tournent : Kometa n°2, en librairie le 24 janvier, a été envoyé à l'imprimerie. Après «Impérialisme» pour le n°1, «Liaisons dangereuses». Voici sa couverture en avant-première.

L'autrice de cette photo aime l'art hybride, entre photo documentaire et photographie de mode. Elle habite au Bélarus, elle a 24 ans et a étudié la communication publicitaire. Si elle s'appelle Lina Dreik, c'est parce qu'elle a dû choisir un pseudonyme, pour éviter la censure. Dans son pays, prendre des photographies dans la rue est risqué. Mais en mars 2021, elle réussit à saisir au vol ces deux jeunes gens à une fenêtre, dans le quartier de Kurasovshchina, à Minsk.


Un reporter en 1929 : Albert Londres sur Kometa

Toujours sur notre site, retrouvez les 7 épisodes du Juif errant est arrivé. Publié en feuilleton dans Le Petit Parisien en octobre 1929, ce long reportage d'Albert Londres auprès des communautés juives est devenu un livre dès l'année suivante. Dans Kometa, il devient une série qui éclaire, depuis le passé des pogroms et du sionisme, les enjeux du conflit actuel en Israël.


Emmanuel Carrère à la Grande Librairie

Retrouvez le replay de la Grande Librairie avec Emmanuel Carrère en invité spécial. Occasion de lire ou relire son «Roman géorgien», paru dans Kometa.

A propos de Kometa

À l’origine de Kometa, une envie: comprendre le monde en allant voir là où il bouge. On ironise parfois sur ces Américains qui ne savent pas placer Paris ou Bruxelles sur une carte d’Europe, mais l’invasion russe de l'Ukraine a révélé notre méconnaissance d’une partie entière de notre continent.

Tous les trois mois dans une belle revue papier de 208 pages, chaque semaine dans ses newsletters et tous les jours sur son site, Kometa propose des grands récits littéraires, des photos d’auteurs et des débats d'idées pour saisir ce que nous n’avons pas vu se lever à l’Est. En révéler la richesse, les talents et l’incroyable complexité.

L'agenda

Jusqu'au 24 janvier

Le premier numéro de Kometa

Toujours disponible chez votre libraire en France, en Suisse et en Belgique.


La semaine prochaine

Prions pour nos guerriers : un long récit par Iegor Gran

En Russie, mères et épouses de soldats se retrouvent sur un réseau social pour prier ensemble. Voyage dans ce monde virtuel de la guerre en compagnie de l'écrivain français et fils de dissident russe. En plusieurs épisodes sur notre site.

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