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Bonjour, c'est Kometa. Cette semaine, un aperçu du 2e numéro de la revue, à paraître le 24 janvier. Mot-clé? «Liaisons dangereuses». Les liens, d'amour et d'amitié, de haine ou de respect, de part et d'autre des frontières, des conflits, des langues et des histoires. Une manière aussi de mettre en regard les deux grands conflits du moment.

Deux mois après la guerre déclenchée par le Hamas contre Israël, Kometa poursuit son voyage dans le passé pour éclairer le présent. En 1929, Albert Londres arpentait les communautés juives d’Europe et les suivait jusqu’en Palestine. Il avait déjà saisi toutes les tensions futures.

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Liaisons dangereuses

La double page d'ouverture du récit d'Emmanuel Carrère, à découvrir dans le numéro 2 de Kometa le 24 janvier en librairie. | © Oksana Yushko

La photographe Oksana Yushko a grandi à Kharkiv, en Ukraine, à une demi-heure de la frontière russe. Son père est ukrainien, sa mère russe. Quand elle était enfant, on ne parlait pas de «couples mixtes»: les histoires d’amour et de famille entrelacées sur les territoires qui formaient l’URSS se comptaient en millions. Oksana s’est installée à Moscou et a reproduit le modèle familial en épousant un Ukrainien. Après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, elle a commencé une série personnelle, «Familia», sur les couples qui leur ressemblaient: un travail qui a pris une tout autre dimension avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022. «Aujourd’hui, mon mari et moi sommes ostracisés par les deux communautés. Nous avons fini par nous exiler en Géorgie.» Comment s’aimer quand on appartient à deux camps devenus ennemis?

Nous venons de boucler le numéro 2 de Kometa. Les images d’Oksana Yuschko y accompagnent un récit exceptionnel d’Emmanuel Carrère, parti à Kyiv et à Kherson explorer les ressorts d’une position de principe: tant que la guerre n’est pas finie, que la Russie reste invaincue, de nombreux Ukrainiens refusent de côtoyer des Russes. Même opposants à Poutine, même antiguerre, même exilés de longue date. Ce numéro 2 s’appelle «Liaisons dangereuses», une thématique qui a, elle aussi, pris une tout autre dimension avec l’actualité.

L'ami d'hier, l'ennemi d'aujourd'hui

Au lendemain de l’attaque terroriste du Hamas en Israël et de la réaction vengeresse d'ampleur inédite de Benyamin Netanyahou à Gaza, la guerre russe en Ukraine est passée sous les radars médiatiques. En l’espace de quelques heures, elle a paru être une guerre du passé. Il a fallu des semaines pour dépasser l’émotion, la sidération, les divisions, et comprendre, en rouvrant les livres d’histoire et les manuels de géopolitique, que ce qu’il se passe à Jérusalem n’est pas délié de ce qu’il se décide à Moscou. Un citoyen israélien sur sept est d'origine russe, tandis que le conflit a fait fortement augmenter l'immigration ukrainienne et russe en Israël en 2022. Complice de Benyamin Netanyahou, Vladimir Poutine s’est pourtant affiché avec les dirigeants du Hamas après le 7 octobre et a proclamé son soutien à Gaza. En coulisses, en silence, les histoires de milliers de familles éclatées, exilées au fil des décennies et des tragédies, se répondent d’un pays à l’autre.

L'ami d’hier peut être l’ennemi d’aujourd’hui, et inversement, révélant des logiques d’inégalité et de domination. Les liaisons dangereuses de ce deuxième numéro de Kometa révèlent les multiples strates formées par le présent et le passé. Ce numéro 2 vous parlera donc de meilleurs et de pires ennemis avec Emmanuel Carrère, de langue maternelle avec Salomé Kiner, de gestes de tendresse avec Mathieu Palain et Valery Poshtarov, de pardon avec le Polonais Witold Szabłowski, de Roméo et Juliette post-soviétiques avec la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch... mais aussi de diplomatie spatiale avec Cédric Gras, de petits fours et d’armes de guerre, de littérature à Beyrouth et Téhéran, de soutien des Taïwanais aux Ukrainiens, et toujours de musique avec Michka Assayas.

Des histoires de pays et de cœurs brisés, de légendes de l’Histoire et de héros ordinaires. Hâte de les partager avec vous. Rendez-vous le 24 janvier en librairie. Et avant, si vous vous abonnez ou abonnez vos proches pour les fêtes de fin d’année.


De Kyiv à Paris, deux écrivains s'écrivent

Emmanuel Ruben et Anastasia Levkova © DR et Nata Koval

L'une est née en 1986, l'autre en 1980. L'un habite Paris, l'autre Kyiv. Anastasia Levkova et Emmanuel Ruben se sont rencontrés dans la capitale ukrainienne. Pour Kometa, ils ont entamé cet été une correspondance, que nous publions sur notre site.

Anastasia se demande pourquoi les Européens de l'Ouest continuent de prendre l'Ukraine pour un désert culturel, tandis qu'Emmanuel s'interroge: «comment fais-tu pour trouver la force d'écrire?»


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  • Découvrir 208 pages de reportages littéraires, de photographie d’auteur, de cartes et de grands entretiens
  • Démarrer une collection conçue pour décrypter le monde
  • Lire des récits inédits en textes et en images
  • Financer une revue indépendante et sans publicité, qui soutient des auteurs en exil ou résistant de l’intérieur

A propos de Kometa

À l’origine de Kometa, une envie: comprendre le monde en allant voir là où il bouge. On ironise parfois sur ces Américains qui ne savent pas placer Paris ou Bruxelles sur une carte d’Europe, mais l’invasion russe de l'Ukraine a révélé notre méconnaissance d’une partie entière de notre continent.

Tous les trois mois dans une belle revue papier de 208 pages, chaque semaine dans ses newsletters et tous les jours sur son site, Kometa propose des grands récits littéraires, des photos d’auteurs et des débats d'idées pour saisir ce que nous n’avons pas vu se lever à l’Est. En révéler la richesse, les talents et l’incroyable complexité.

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La semaine prochaine, retrouvez sur notre site (accès libre pour nos abonnés) notre rubrique «Perspectives», qui croise les regards pour éclairer les débats brûlants. Au programme: la culture russe est-elle impérialiste?


24 janvier 2024

Kometa n°2

Le deuxième numéro sera disponible chez votre libraire en France, en Suisse et en Belgique à partir du 24 janvier. Abonnez-vous (lien ci-dessous) pour bénéficier d’un tarif avantageux.

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